Jeu d’actualités Tiny Tina’s Wonderlands : Quand la saga Borderlands devient un RPG sur table

Historique

Tiny Tina’s Wonderlands s’attarde sur le maître de jeu Tiny Tina, qui pour passer le temps, décide de créer son propre jeu de rôle sur table et d’inviter de fiers joueurs appelés Main du Destin à y participer. Ce célèbre personnage de la saga Borderlands un brin lunatique dirige un groupe d’aventuriers dont vous faites partie à travers un univers d’heroic-fantasy bariolé et foutraque… à l’image de sa narratrice. Une quête après l’autre, cette compagnie fraîchement créée explore ce vaste monde fantastique jusqu’au jour où elle doit faire face au Seigneur Dragon, la plus vieille création maléfique née de l’imagination fertile de Tina, et ses légions. L’aventure commence, et elle s’annonce aussi épique que déjantée.

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Graphismes

Seule une zone optionnelle de Tiny Tina’s Wonderlands était ouverte à l’exploration lors de cet aperçu. La zone Mount Craw, qui fait la part belle aux cavernes, aux méandres souterrains et autres monts enneigés, met en valeur la direction artistique toute en Cel Shading du jeu. Aucune surprise pour tout ce qui touche aux visuels avec ce spin off de la franchise Borderlands qui en reprend ouvertement la DA… le contraire aurait été étonnant… pour un résultat du plus bel effet.

Certes, Tiny Tina’s Wonderlands n’a rien de révolutionnaire techniquement parlant, mais offre une expérience de jeu optimale et surtout fluide… sous réserve que l’intégralité du jeu soit de la même trempe que la zone Mount Craw. Il convient également de souligner le travail effectué sur les effets pyrotechniques qui donne de l’ampleur aux affrontements et accentue la dimension épique d’une épopée contée par une adolescente turbulente.

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Jouabilité

Gearbox Software ne bouscule que très peu la formule qui a fait le succès de Borderlands avec ce spin off centré sur Tiny Tina. Les studios reprennent majoritairement le système de jeu de Borderlands 3, et l’altèrent quelque peu pour les besoins d’un univers désormais fantastique et non punk-apocalyptique. Pour le reste, nous sommes en présence d’un Action-RPG à la première personne qui met principalement sur les gunfights et l’utilisation de compétences… ici magiques.

Le combat au corps à corps est contre toute attente optionnelle malgré le contexte héroïque-fantastique. Il est toutefois bon de rappeler que les affrontements conservent cette intensité propre à la saga et que l’ajout de la magie dans l’équation pimentent grandement ces échanges houleux. Face à un bestiaire varié qui puise dans les grands archétypes de la fantaisie et qui brille surtout par son nombre et non son intelligence, les aventuriers doivent faire preuve de témérité et maîtriser à la fois leurs aptitudes et leurs équipements dans l’espoir de survivre.

Pour ce qui est des combats, les fans sont en terrain connu, et il en va de même pour la personnalisation ainsi que l’amélioration de votre Main du Destin. Les studios s’en sont donnés à coeur joie pour mettre sur pied un système aussi riche que permissif qui pourrait se définir par le seul terme “liberté”… celle de créer et de customiser un avatar, de le faire monter en puissance et de looter. Et pour looter, ça loote par dizaines, par centaines, voire même par milliers les équipements, les armes et les cosmétiques. Tiny Tina’s Wonderlands applique la recette “Borderlands” à la lettre jusque dans son interface et ne s’en éloigne que par nécessité. Ce manque assumé de nouveautés est néanmoins compensé par une généreuse à toute épreuve et ce sentiment d’avoir son destin entre les mains.

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Scénario

Difficile de juger en l’état le scénario car la session de jeu portait exclusivement sur une quête annexe au cœur d’une zone optionnelle. Nous pouvons confirmer que le ton et l’humour si chers aux scénaristes de Gearbox Software sont bel et bien présents ce qui devrait ravir les fans de la saga Borderlands et déplaire à ses détracteurs. Enfin, Tiny Tina’s Wonderlands se structure autour d’une série de missions et d’un plateau de jeu appelé “Overworld” sur lequel se déplacent les aventuriers.

Ce spin off se différencie avant tout de la série principale par son univers d’heroic-fantasy et la propension de la narratrice à altérer le récit. Elle peut pour ainsi dire faire ce que bon lui semble, aider ou non les joueurs selon son envie du moment. Cette approche “jeu de rôle sur table” a surtout brillé par son absence durant cet aperçu. Il faut dire que l’essentiel de la mise en scène doit probablement être conservé pour enrichir la quête principale, à savoir occire le Seigneur Dragon. Il faudra donc patienter encore un peu pour profiter des pitreries et autres farces de l’espiègle Tina.

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Contenu

Tiny Tina’s Wonderlands est jouable de un à quatre joueurs en ligne toutes machines confondues, mais également en local en écran scindé sur les consoles de dernière génération, soit les Xbox Series et la PS5. Sur PS4 et Xbox One, il faut se contenter d’un mode deux joueurs en local. Cela s’ajoute un choix qui détermine votre manière de vivre cette aventure… entre la coopération avec un butin propre à chaque joueur et la coopétition où le butin est à partager équitablement… ou non.

Gearbox Software ne lésine jamais sur le contenu et le prouve une fois de plus avec pas moins de 10 zones principales et de nombreuses optionnelles à explorer, des ennemis par dizaines, et surtout des boss, des millions d’armes et d’items à dénicher pour améliorer et customiser votre Main du Destin. Il ne faut pas oublier l’éditeur de personnages annoncé comme plus riche que jamais ainsi que les six classes de héros disponibles, à savoir Brr-zerker, Défouromage, Frappaclysmique, Sème-la-mort, Sporôdeur et Trudidopathe. Il existe même un système de multiclasse, histoire d’affiner toujours plus votre build. Pour résumer, Tiny Tina’s Wonderlands devrait sans difficulté occuper les aventuriers osant braver Tina pendant des dizaines d’heures de jeu avec pour objectif de devenir la Main du Destin ultime.

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Tiny Tina’s Wonderlands pourrait bien être le digne successeur de la saga Borderlands en espérant qu’il parvienne à s’en détacher avec notamment cette dimension “jeu de rôle sur table” et une narration excentrique à l’image de Tina. Jugement le 25 mars 2022.

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